From: couchot Date: Fri, 29 Mar 2013 09:21:36 +0000 (+0100) Subject: modifs main et arithmétiques X-Git-Url: https://bilbo.iut-bm.univ-fcomte.fr/and/gitweb/cours-maths-dis.git/commitdiff_plain/5e35d149cf50ea634e9a0c02fca2c79993d25427?ds=inline modifs main et arithmétiques --- diff --git a/arithmetique/entiersNaturels.tex b/arithmetique/entiersNaturels.tex index fe36e3e..fbc1326 100755 --- a/arithmetique/entiersNaturels.tex +++ b/arithmetique/entiersNaturels.tex @@ -10,19 +10,20 @@ on procède en deux étapes: c'est l'hypothèse de récurrence, et on démontre que $P(n+1)$ est vraie. \end{enumerate} Le \emph{principe de récurrence} dit alors que $P(n)$ est vraie quel que soit -l'entier $n \ge n_0$. Une variante consiste à remplacer l'étape~\ref{itm:2} par -\begin{enumerate} -\item[2 bis.] on suppose que $P(k)$ est vraie pour tout $k$ compris entre -$n_0$ et $n$, et on démontre que $P(n+1)$ est vraie. -\end{enumerate} -Ceci se déduit du fait que $\N$ est un ensemble complètement ordonné. +l'entier $n \ge n_0$. +% Une variante consiste à remplacer l'étape~\ref{itm:2} par +% \begin{enumerate} +% \item[2 bis.] on suppose que $P(k)$ est vraie pour tout $k$ compris entre +% $n_0$ et $n$, et on démontre que $P(n+1)$ est vraie. +% \end{enumerate} +% Ceci se déduit du fait que $\N$ est un ensemble complètement ordonné. \begin{Exo} \begin{enumerate} \item Calculez 1, 1+3, 1+3+5, et 1+3+5+7. \item A quoi $1+3+5+7+...+(2n-1)+(2n+1)$ semble-t-il être égal (en fonction de $n$) ? -\item Démontrer par récurrence que l'on a effectivement l'égalité +\item Démontrer par récurrence que l'on a effectivement l'égalité. \end{enumerate} \end{Exo} @@ -58,25 +59,34 @@ On souhaite calculer $S_2(n) = 1^2+2^2+...+n^2$. \end{enumerate} \end{Exo} -\begin{Exo} -Poursuivre le raisonnement pour $S_3(n)$. Cette méthode permet-elle de calculer $S_k(n)$ pour tout $k$ et $n$ dans $\N$? -\end{Exo} +% \begin{Exo} +% Poursuivre le raisonnement pour $S_3(n)$. Cette méthode permet-elle de calculer $S_k(n)$ pour tout $k$ et $n$ dans $\N$? +% \end{Exo} \begin{Exo} -Montrer que pour tout $n \in \N$, 7 divise $3^{2n+1}+2^{n+2}$. +Montrer que pour tout entier naturel $n$, 3 divise $4^n -1$. \end{Exo} \begin{Exo} -Soit $(u_n)_{n \in \N}$ une suite réelle telle que pour tout $ n \in \N$, -$$u_{n+2}-5u_{n+1}+6u_n = 0$$ -Montrez qu'il existe $\alpha, \beta \in \N$ tels quel pour tout $ n \in \N, u_n = \alpha 3^n + \beta 2^n$. +Soit la suite $(U_n)_{n\in \N}$ définie par $U_n = 3^{2n+1} + 2^{n+2} $. +\begin{enumerate} +\item Calculer $U_0$, $U_1$ et $U_2$. Remarquer que ce sont tous +des multiples de $7$. +\item Montrer que $U_{n+1} = 7 \times 3^{2n+1} + 2 U_n$. +\item Montrer que $7$ est un multiple de $U_n$ pour tout entier naturel $n$. +\end{enumerate} \end{Exo} +% \begin{Exo} +% Soit $(u_n)_{n \in \N}$ une suite réelle telle que pour tout $ n \in \N$, +% $$u_{n+2}-5u_{n+1}+6u_n = 0$$ +% Montrez qu'il existe $\alpha, \beta \in \N$ tels quel pour tout $ n \in \N, u_n = \alpha 3^n + \beta 2^n$. +% \end{Exo} -\begin{Exo} -Montrer que $\forall m,n \in \N^*, \forall r \in \N, m^{2r+1}+n^{2r+1}$ est divisible par $m+n$. -\end{Exo} +% \begin{Exo} +% Montrer que $\forall m,n \in \N^*, \forall r \in \N, m^{2r+1}+n^{2r+1}$ est divisible par $m+n$. +% \end{Exo} @@ -109,6 +119,22 @@ Ainsi, le plus petit nombre premier (et le seul qui soit pair) est 2. Il existe une infinité de nombres premiers. \end{Th} +\begin{Exo}[Nombres premiers en quantité infinie] +Supposons comme hypothèse que l'ensemble des nombres premiers $\{ p_1, p_2, p_3 \ldots p_{n-1}, p_n \}$ est de cardinalité finie $n$. +On construit le nombre $N = p_1. p_2. p_3. \ldots .p_{n-1}. p_n +1$. +\begin{enumerate} +\item Montrer que d'après l'hypothèse, il existe un nombre premier $q$ tel que + $N$ est un multiple de $q$. +\item Montrer cependant que $N$ n'est pas un multiple de $p_1$. Idem pour $p_2$, \ldots $p_n$. +\item En déduire que $q$ est un nombre premier différent de $p_1$, de $p_2$, \ldots de $p_n$. +\item En déduire une contradiction dans l'hypothèse. +\end{enumerate} +\end{Exo} + + + + + \begin{Rem} Le problème de la primalité d'un nombre (très grand, évidemment) est difficile. @@ -116,10 +142,16 @@ Il existe une infinité de nombres premiers. -\subsection{Décomposition en facteurs premiers} +%\subsection{Décomposition en facteurs premiers} \begin{Def}[Décomposition en facteurs premiers] -L'écriture d'un entier $n$ sous la forme $n=a^{\alpha}b^{\beta}c^{\gamma}\ldots$, où $a\vir b\vir c\vir\ldots$ sont les diviseurs premiers distincts de $n$ et où les exposants $\alpha\vir\beta\vir\gamma\vir\ldots$ sont tels que, par exemple, $n$ est divisible par $a^{\alpha}$ mais pas par $a^{\alpha+1}$ s'appelle la \emph{décomposition en facteurs premiers} \index{décomposition en facteurs premiers} de $n$. +L'écriture d'un entier $n$ sous la forme $n=a^{\alpha}b^{\beta}c^{\gamma}\ldots$, où \begin{itemize} +\item $a$, $b$, $c$, \ldots sont des nombres premiers distincts +deux à deux tels que $a < b < c < ldots$; +\item les exposants $\alpha$, $\beta$, $\gamma$ sont des entiers naturels + non nuls; +\end{itemize} +\noindent s'appelle la \emph{décomposition en facteurs premiers} \index{décomposition en facteurs premiers} de $n$. On dit que les exposants $\alpha$, $\beta$, $\gamma$, \ldots sont les ordres de multiplicité des diviseurs $a$, $b$, $c$, \ldots \end{Def} @@ -135,35 +167,42 @@ La décomposition d'un entier en ses facteurs premiers est unique. \'Ecrivez les nombres 3850 et 1911 sous forme de produits de nombres premiers. \end{Exo} -\noindent Réponses : $2*5^2*7*11$ et $3*7^2*13$. +%\noindent Réponses : $2*5^2*7*11$ et $3*7^2*13$. -\subsection{Relation de divisibilité} +%\subsection{Relation de divisibilité} -Dans le chapitre sur les relations entre ensembles, -on a vu que la relation binaire de \og divisibilité\fg{} (notée $\mid$) -définie dans $\Net$. -est une relation d'ordre. -Or 6 ne divise pas 14 et 14 ne divise pas 6. -Ces deux entiers ne sont donc pas comparables. -Cet ordre n'est donc que partiel. +% Dans le chapitre sur les relations entre ensembles, +% on a vu que la relation binaire de \og divisibilité\fg{} (notée $\mid$) +% définie dans $\Net$. +% est une relation d'ordre. +% Or 6 ne divise pas 14 et 14 ne divise pas 6. +% Ces deux entiers ne sont donc pas comparables. +% Cet ordre n'est donc que partiel. -Cependant 2 divise 6 et 14. C'est le plus grand des minorants de 6 et 14 -selon cette relation. C'est donc la borne inférieure. -De même 6 divise 42 et 14 aussi. C'est le plus petit des majorants de 6 et 14 -selon cette relation. C'est donc la borne supérieure. -Chaque couple d'entiers a donc une borne inférieure et une borne supérieure. +% Cependant 2 divise 6 et 14. C'est le plus grand des minorants de 6 et 14 +% selon cette relation. C'est donc la borne inférieure. +% De même 42 est divisible par 6 et 14 aussi. +% C'est le plus petit des majorants de 6 et 14 +% selon cette relation. C'est donc la borne supérieure. +% Chaque couple d'entiers a donc une borne inférieure et une borne supérieure. \begin{Def}[PGCD, PPCM] -Tout ensemble fini de nombres entiers strictement positifs admet -une borne supérieure -et une borne inférieure pour la relation de divisibilité. -Cette borne inférieure et cette borne supérieure sont respectivement appelées \emph{plus grand commun diviseur (PGCD)} \index{plus grand commun diviseur} \index{PGCD} et \emph{plus petit commun multiple (PPCM)} \index{PPCM} \index{plus petit commun multiple} de ces deux entiers. - +Soient $a$ et $b$ deux entiers naturels strictement positifs. +\begin{itemize} +\item L'ensemble des diviseurs communs à +$a$ et $b$ admet un plus grand élément $d$, +le \emph{plus grand commun diviseur (PGCD)}\index{plus grand commun diviseur}\index{PGCD} +de ces entiers. On le note $\textit{PGCD}(a,b)$. +\item L'ensemble des multiples strictement positifs + communs à $a$ et $b$ admet un plus petit élément $m$, +le \emph{plus petit commun multiple (PPCM)} \index{PPCM} \index{plus petit commun multiple} de ces deux entiers. +On le note $\textit{PPCM}(a,b)$. +\end{itemize} Pour $a$ et $b$ dans $\N$, $\textit{PGCD}(a,b)$ et $\textit{PPCM}(a,b)$ et @@ -178,17 +217,21 @@ Deux nombres entiers strictement positifs $a$ et $b$ sont dits \emph{premiers en \begin{Exo}[Nombres de Fermat] -Pour $p \in \N$, on appelle nombres de Fermat les nombres de la forme $2^{2^p}+1$. +Pour $p \in \N$, on appelle nombres de Fermat les nombres de la forme +$F_p = 2^{2^p}+1$. \begin{enumerate} -\item Montrer que, pour que $2^n+1$ soit premier, il faut que $n$ soit une puissance de 2. +\item Montrer que, + pour que $2^n+1$ soit premier, il est nécessaire + que $n$ soit une puissance de 2. -\item La réciproque n'est pas vraie : donner un exemple de nombre de Fermat qui ne soit pas premier. +\item Pour montrer que ce n'est pas suffisant, vérifier que $F_5$ est + divisible par 641. \item Montrer que, pour $k\geqslant 1$, $F_p$ divise $F_{p+k}-2$. \item En déduire que $F_p$ et $F_{p+k}$ sont premiers entre eux. -\item En déduire qu'il existe une infinité de nombres premiers. +%\item En déduire qu'il existe une infinité de nombres premiers. \end{enumerate} \end{Exo} @@ -205,7 +248,8 @@ défini. L'algorithme consistant à comparer les décompositions en facteurs -premiers n'est pas efficace, la découverte de diviseurs de nombres +premiers n'est pas efficace. +La découverte de diviseurs de nombres très grands est un problème difficile dont nous reparlerons plus loin. @@ -219,11 +263,17 @@ On se limite ici au cas de deux entiers $a$ et $b$ strictement positifs. Supposo \begin{enumerate} \item La division euclidienne de $a$ par $b$ peut s'écrire $a=bq+r$ avec $0\infeg rb and b >=0 + while b != 0 : + r = a%b + a = b + b = r + return a +\end{verbatim} +\end{scriptsize} \bigskip - {\prol int pgcd ( int a , int b ) \{ -{\dec -if ( b == 0 ) -{\dec return a ;} -else -{\dec return pgcd ( b , a \% b ) ;} -}\}} - - \begin{Exo} Si $p$ est un nombre premier, et $n$ un entier avec $n \ge 2$, on note $a=p^n+1$ et diff --git a/main.tex b/main.tex index fbc54a2..136be90 100755 --- a/main.tex +++ b/main.tex @@ -79,7 +79,6 @@ \theoremstyle{plain} \theoremheaderfont{\normalfont\bfseries\sc} \theorembodyfont{\slshape} -\theoremsymbol{\ensuremath{\diamondsuit}} \theoremprework{\bigskip} \theoremseparator{.} \newtheorem{Def}{Définition}[chapter] @@ -119,6 +118,14 @@ %\newtheorem{Pre}{Preuve} +\theoremstyle{plain} +\theoremheaderfont{\normalfont\sc} +\theorembodyfont{\slshape} +\theoremsymbol{$\dagger$} +\theoremprework{\medskip} +%\theorempostwork{} +\theoremseparator{. } +\newtheorem{Proof}{Preuve}%[chapter] \theoremstyle{plain} @@ -127,7 +134,7 @@ \theoremsymbol{$\dagger$} \theoremprework{\medskip} %\theorempostwork{} -\theoremseparator{ :} +\theoremseparator{. } \newtheorem{Pre}{Preuve}%[chapter] @@ -137,11 +144,6 @@ \theoremnumbering{greek} \newtheorem{Lemma}{Lemme}[chapter] -\theoremheaderfont{\sc}\theorembodyfont{\upshape} -\theoremstyle{nonumberplain} -\theoremseparator{} -\theoremsymbol{\rule{1ex}{1ex}} -\newtheorem{Proof}{Preuve}[chapter] \theoremstyle{plain}