X-Git-Url: https://bilbo.iut-bm.univ-fcomte.fr/and/gitweb/hdrcouchot.git/blobdiff_plain/2b04820abccb0772b10b2c53542ecddc6a6f600c..e9bdff7e28e4cda1ffb71158afdcf44e3d656b6c:/sdd.tex diff --git a/sdd.tex b/sdd.tex index 3755295..530ef34 100644 --- a/sdd.tex +++ b/sdd.tex @@ -119,18 +119,26 @@ schémas suivants : \item \textbf{Schéma parallèle synchrone :} basé sur la relation de récurrence $x^{t+1}=f(x^t)$. Tous les $x_i$, $1 \le i \le n$, sont ainsi mis à jour à chaque itération en utilisant l'état global précédent du système $x^t$. -\item \textbf{Schéma unaire :} cette terminologie a plusieurs - interprétations - dans la littérature, mais celle que nous - retenons ici consiste à modifier la valeur +\item \textbf{Schéma unaire :} ce schéma est parfois + qualifié de chaotique + dans la littérature. + Il consiste à modifier la valeur d'un unique élément $i$, $1 \le i \le n$, à chaque itération. Le choix de l'élément qui est modifié à chaque itération est défini par une suite $S = \left(s^t\right)^{t \in \mathds{N}}$ qui est une séquence d'indices dans $[n]$. Cette suite est appelée \emph{stratégie unaire}. -% Lorsque cette suite est strictement cyclique (sans - % occurrences multiples dans le motif) sur l'ensemble des éléments $\{1,\ldots - % n\}$, alors on retrouve le comportement du mode séquentiel synchrone. + Il est basé sur la relation définie pour tout $i \in [n]$ par + $$ + x^{t+1}_i= + \left\{ \begin{array}{l} + f_i(x^t) \textrm{ si } i=s^t, \\ + x^t_i\textrm{ sinon.} + \end{array} + \right.$$ + + + \item \textbf{Schéma généralisé:} dans ce schéma, ce sont les valeurs d'un ensemble d'éléments de $[n]$ qui sont modifiées à chaque itération. Dans le cas particulier où c'est la valeur d'un singleton @@ -146,6 +154,17 @@ schémas suivants : jour. La suite $S = \left(s^t\right)^{t \in \mathds{N}}$ est une séquence de sous-ensembles de $[n]$ appelée \emph{stratégie généralisée}. + Il est basé sur la relation définie pour tout $i \in [n]$ par + $$ + x^{t+1}_i= + \left\{ \begin{array}{l} + f_i(x^t) \textrm{ si } i \in s^t, \\ + x^t_i\textrm{ sinon.} + \end{array} + \right.$$ + + + \end{itemize} @@ -168,7 +187,7 @@ sont les éléments de $\Bool^n$ (voir \textsc{Figure}~\ref{fig:xpl:graphs}). \item Le \emph{graphe des itérations synchrones} de $f$, noté $\textsc{gis}(f)$ est le graphe orienté de $\Bool^n$ qui contient un arc $x \rightarrow y$ si et seulement si $y=f(x)$. -\item Le \emph{graphe des itérations unaires} de $f$, noté $\textsc{gia}(f)$ +\item Le \emph{graphe des itérations unaires} de $f$, noté $\textsc{giu}(f)$ est le graphe orienté de $\Bool^n$ qui contient un arc $x \rightarrow y$ si et seulement s'il existe $x \in \Delta f(x)$ tel que $y = \overline{x}^i$. \item Le \emph{graphe des itérations généralisées} de $f$, noté $\textsc{gig}(f)$ @@ -200,7 +219,7 @@ associés à $f$. \end{minipage} \label{fig:fsig} } - \subfigure[$\textsc{gia}(f)$]{ + \subfigure[$\textsc{giu}(f)$]{ \begin{minipage}{0.33\textwidth} \begin{center} \includegraphics[scale=0.4]{faig} @@ -237,9 +256,6 @@ Les points fixes sont particulièrement intéressants car ils correspondent aux états stables: dans chaque graphe d'itérations, le point $x$ est un point fixe si et seulement si il est son seul successeur. -Dans le contexte des réseaux de régulation de gènes, -ces points fixes correspondent aux configurations stables pour l'expression de -gènes. @@ -272,7 +288,7 @@ Ainsi $\Gamma$ contient toujours au moins un attracteur. \begin{xpl} -Les attracteurs de $\textsc{gia}(f)$ et de $\textsc{gig}(f)$ sont +Les attracteurs de $\textsc{giu}(f)$ et de $\textsc{gig}(f)$ sont le point fixe $000$ et l'attracteur cyclique $\{001, 101,111, 011 \}$. Les attracteurs de $\textsc{gis}(f)$ sont le point fixe $000$ @@ -316,7 +332,7 @@ $f'_{ij}(x)=0$. Ainsi $B(f)_{ij}$ est nulle. La réciproque est aussi vraie. En outre, les interactions peuvent se représenter à l'aide d'un -graphe $G(f)$ orienté et signé défini ainsi: +graphe $\Gamma(f)$ orienté et signé défini ainsi: l'ensemble des sommets est $[n]$ et il existe un arc de $j$ à $i$ de signe $s\in\{-1,1\}$, noté $(j,s,i)$, si $f_{ij}(x)=s$ pour au moins @@ -400,7 +416,7 @@ La \textsc{Figure}~(\ref{fig:f:incidence}) donne la matrice d'incidence complèt \begin{figure}[ht] \begin{center} - \subfigure[Matrice jacobienne de $f$.]{ + \subfigure[Matrice jacobienne]{ \begin{minipage}{0.90\textwidth} \begin{center} $ @@ -440,8 +456,8 @@ La \textsc{Figure}~(\ref{fig:f:incidence}) donne la matrice d'incidence complèt \end{minipage} \label{fig:f:jacobienne} } - - \subfigure[Graphe d'interaction de $f$.]{ + ~ + \subfigure[Graphe d'interaction]{ \begin{minipage}{0.45\textwidth} \begin{center} \includegraphics[scale=0.5]{gf} @@ -450,7 +466,7 @@ La \textsc{Figure}~(\ref{fig:f:incidence}) donne la matrice d'incidence complèt \end{minipage} } - \subfigure[Matrice d'incidence de $f$.]{ + \subfigure[Matrice d'incidence]{ \begin{minipage}{0.45\textwidth} \begin{center} $ @@ -468,24 +484,30 @@ La \textsc{Figure}~(\ref{fig:f:incidence}) donne la matrice d'incidence complèt \end{minipage} } \end{center} -\caption{Représentations des dépendances entre les éléments de la fonction $f$ de l'exemple illustratif.} +\caption{Représentations des dépendances entre les éléments +de la fonction +$f:\Bool^3 \rightarrow \Bool^3$ telle que +$(x_1, x_2, x_3) \mapsto +((\overline{x_1} + \overline{x_2}).x_3, +x_1.x_3, +x_1 + x_2 + x_3)$} \end{figure} \end{xpl} -Soit $P$ une suite d'arcs de $G(f)$ de la forme +Soit $P$ une suite d'arcs de $\Gamma(f)$ de la forme \[ (i_1,s_1,i_2),(i_2,s_2,i_3),\ldots,(i_r,s_r,i_{r+1}). \] -Alors, $P$ est dit un chemin de $G(f)$ de longueur $r$ et de signe +Alors, $P$ est dit un chemin de $\Gamma(f)$ de longueur $r$ et de signe $\Pi_{i=1}^{r}s_i$ et $i_{r+1}$ est dit accessible depuis $i_1$. $P$ est un {\emph{circuit}} si $i_{r+1}=i_1$ et si les sommets $i_1$,\ldots $i_r$ sont deux à deux disjoints. -Un sommet $i$ de $G(f)$ a une {\emph{boucle}} -positive (resp. négative) , si $G(f)$ a un +Un sommet $i$ de $\Gamma(f)$ a une {\emph{boucle}} +positive (resp. négative) , si $\Gamma(f)$ a un arc positif (resp. un arc négatif) de $i$ vers lui-même. @@ -522,9 +544,9 @@ François Robert~\cite{Rob95} a énoncé en 1995 le théorème suivant de convergence dans le mode des itérations unaires. -\begin{theorem}\label{Th:conv:GIA} -Si le graphe $G(f)$ n'a pas de cycle et si la stratégie unaire est -pseudo-périodique, alors tout chemin de $\textsc{GIA}(f)$ atteint +\begin{theorem}\label{Th:conv:GIU} +Si le graphe $\Gamma(f)$ n'a pas de cycle et si la stratégie unaire est +pseudo-périodique, alors tout chemin de $\textsc{giu}(f)$ atteint l'unique point fixe $\zeta$ en au plus $n$ pseudo-périodes. \end{theorem} @@ -536,9 +558,10 @@ dont l'union est $[n]$, cette stratégie est {pseudo-périodique}. J. Bahi~\cite{Bah00} a démontré le théorème suivant: \begin{theorem}\label{Th:Bahi} -Si le graphe $G(f)$ n'a pas de cycle et si la stratégie généralisée +Si le graphe $\Gamma(f)$ n'a pas de cycle et si la stratégie généralisée est pseudo-périodique alors -tout chemin de $\textsc{gig}(f)$ finit par atteindre +tout chemin de $\textsc{gig}(f)$ (et donc de $\textsc{giu}(f)$) +finit par atteindre l'unique point fixe $\zeta$. \end{theorem}