X-Git-Url: https://bilbo.iut-bm.univ-fcomte.fr/and/gitweb/hdrcouchot.git/blobdiff_plain/2bf0bca226facdce323e96552021bf90952eefce..020defdbb2ac938563eba1071c78520973093e4b:/15RairoGen.tex?ds=inline diff --git a/15RairoGen.tex b/15RairoGen.tex index aff664f..63eb23b 100644 --- a/15RairoGen.tex +++ b/15RairoGen.tex @@ -146,8 +146,8 @@ et $h(x_1,x_2)=(\overline{x_1},x_1\overline{x_2}+\overline{x_1}x_2)$. Leurs graphes d'interactions donnés en figure \ref{fig:g:inter} et \ref{fig:h:inter} vérifient les hypothèses du théorème~\ref{th:Adrien}. Leurs graphes d'itérations -sont donc fortement connexes, ce que l'on peut vérifier aux figures -\ref{fig:g:iter} et \ref{fig:h:iter}. +sont donc fortement connexes, ce que l'on peut vérifier aux figures~\ref{fig:g:iter} +et~\ref{fig:h:iter}. \textit{A priori}, ces deux fonctions pourraient être intégrées dans un générateur de nombres pseudo aléatoires. Montrons que ce n'est pas le cas pour $g$ et que cela l'est pour $h$. @@ -332,15 +332,21 @@ ce vecteur au vecteur $\pi=(\frac{1}{2^n},\ldots,\frac{1}{2^n})$ -- autrement dit, où la déviation par rapport à la distribution uniforme -- est inférieure à $10^{-4}$. En prenant le max pour tous les $e_i$, on obtient une valeur pour - $b$. Ainsi, on a -$$ + $b$. +Ainsi, on a +\begin{equation} b = \max\limits_{i \in \llbracket 1, 2^n \rrbracket} \{ \min \{ t \mid t \in \Nats, \vectornorm{e_i M_f^t - \pi} < 10^{-4} \} \}. -$$ +\label{eq:mt:ex} +\end{equation} + +\noindent Par la suite, ce nombre sera appelé \emph{temps de mélange}. + + \begin{figure}%[h] \begin{center} @@ -648,5 +654,98 @@ $d$ est une distance sur $\mathcal{X}_{\mathsf{N},\mathcal{P}}$. \subsection{Le graphe $\textsc{giu}_{\mathcal{P}}(f)$ étendant $\textsc{giu}(f)$} +A partir de $\mathcal{P}=\{p_1, p_2, \hdots, p_\mathsf{p}\}$, on +definit le graphe orienté $\textsc{giu}_{\mathcal{P}}(f)$ de la manière suivante: +\begin{itemize} +\item les n{\oe}uds sont les $2^\mathsf{N}$ configurations de $\mathds{B}^\mathsf{N}$, +%\item Each vertex has $\displaystyle{\sum_{i=1}^\mathsf{p} \mathsf{N}^{p_i}}$ arrows, namely all the $p_1, p_2, \hdots, p_\mathsf{p}$ tuples +% having their elements in $\llbracket 1, \mathsf{N} \rrbracket $. +\item il y a un arc libellé $u_0, \hdots, u_{p_i-1}$, $i \in \llbracket 1, \mathsf{p} \rrbracket$ entre les n{\oe}uds $x$ et $y$ si et seulement si $p_i$ est un élément de +$\mathcal{P}$ (\textit{i.e.}, on peut itérer $p_i$ fois), +chaque $u_k$ de la suite appartient à $[\mathsf{N}]$ et +$y=F_{f_u,p_i} (x, (u_0, \hdots, u_{p_i-1})) $. +\end{itemize} +Il n'est pas difficile de constater que $\textsc{giu}_{\{1\}}(f)$ est $\textsc{giu}(f)$. + + + + + +\begin{figure}%[t] + \begin{center} + \subfigure[$\textsc{giu}_{\{2\}}(h)$]{ + \begin{minipage}{0.30\textwidth} + \begin{center} + \includegraphics[height=4cm]{images/h2prng} + \end{center} + \end{minipage} + \label{fig:h2prng} + } + \subfigure[$\textsc{giu}_{\{3\}}(h)$]{ + \begin{minipage}{0.40\textwidth} + \begin{center} + \includegraphics[height=4cm]{images/h3prng} + \end{center} + \end{minipage} + \label{fig:h3prng} + } + \subfigure[$\textsc{giu}_{\{2,3\}}(h)$]{ + \begin{minipage}{0.40\textwidth} + \begin{center} + \includegraphics[height=4cm]{images/h23prng} + \end{center} + \end{minipage} + \label{fig:h23prng} + } + + \end{center} + \caption{Graphes d'iterations $\textsc{giu}_{\mathcal{P}}(h)$ pour $h(x_1,x_2)=(\overline{x_1},x_1\overline{x_2}+\overline{x_1}x_2)$} + \label{fig:xplgraphIter} + \end{figure} + + + + +\begin{xpl} +On reprend l'exemple où $\mathsf{N}=2$ et +$h(x_1,x_2)=(\overline{x_1},x_1\overline{x_2}+\overline{x_1}x_2)$ déjà détaillé +à la section~\ref{sub:prng:unif}. + +Le graphe $\textsc{giu}_{\{1\}}(h)$ a déjà été donné à la figure~\ref{fig:h:iter}. +Les graphes $\textsc{giu}_{\{2\}}(h)$, $\textsc{giu}_{\{3\}}(h)$ et +$\textsc{giu}_{\{2,3\}}(h)$ sont respectivement donnés aux figure~\ref{fig:h2prng}, ~\ref{fig:h3prng} et ~\ref{fig:h23prng}. +Le premier (repsectivement le second) +illustre le comportement du générateur lorsque qu'on itère exactement +2 fois (resp. 3 fois) puis qu'on affiche le résultat. +Le dernier donnerait le comportement d'un générateur qui s'autoriserait +à itérer en interne systématiquement 2 ou trois fois avant de retourner un résultat. + +\end{xpl} + + \subsection{le PRNG de l'algorithme~\ref{CI Algorithm} est chaotique sur $\mathcal{X}_{\mathsf{N},\mathcal{P}}$} +Le théorème suivant, similaire à celui dans $\mathcal{X}_u$ et dans $\mathcal{X}_g$ +est prouvé en annexes~\ref{anx:generateur}. + +\begin{theorem} +La fonction $G_{f_u,\mathcal{P}}$ est chaotique sur + $(\mathcal{X}_{\mathsf{N},\mathcal{P}},d)$ si et seulement si +graphe d'itération $\textsc{giu}_{\mathcal{P}}(f)$ +est fortement connexe. +\end{theorem} +On alors corollaire suivant + +\begin{corollary} + Le générateur de nombre pseudo aléatoire détaillé + à l'algorithme~\ref{CI Algorithm} + n'est pas chaotique + sur $(\mathcal{X}_{\mathsf{N},\{b\}},d)$ pour la fonction négation. +\end{corollary} +\begin{proof} + Dans cet algorithme, $\mathcal{P}$ est le singleton $\{b\}$. + Que $b$ soit pair ou impair, $\textsc{giu}_{\mathcal{b}}(f)$ + n'est pas fortement connexe. +\end{proof} + +