X-Git-Url: https://bilbo.iut-bm.univ-fcomte.fr/and/gitweb/hdrcouchot.git/blobdiff_plain/dd837d463f86ebb399eb1cac274139e98815fdd1..d4e1bfa4290a182013268daf63d78c1f4fce5b55:/chaosANN.tex?ds=inline diff --git a/chaosANN.tex b/chaosANN.tex index 1754b80..89ac939 100644 --- a/chaosANN.tex +++ b/chaosANN.tex @@ -1,73 +1,61 @@ -% \section{Introduction} -% \label{S1} Les réseaux de neurones chaotiques ont été étudiés à de maintes reprises -par le passé en raison notamment de leurs applications potentielles: +en raison de leurs applications potentielles: %les mémoires associatives~\cite{Crook2007267} -les composants utils à la sécurité comme les fonctions de +les composants utiles à la sécurité comme les fonctions de hachage~\cite{Xiao10}, le tatouage numérique~\cite{1309431,Zhang2005759} ou les schémas de chiffrement~\cite{Lian20091296}. Dans tous ces cas, l'emploi de fonctions chaotiques est motivé par -leur comportement imprévisibile et proche de l'aléa. +leur comportement imprévisible et proche de l'aléa. Les réseaux de neurones chaotiques peuvent être conçus selon plusieurs principes. Des neurones modifiant leur état en suivant une fonction non linéaire son par exemple appelés neurones chaotiques~\cite{Crook2007267}. L'architecture de réseaux de neurones de type Perceptron multi-couches -(MLP) n'iterent quant à eux, pas nécesssairement de fonctions chaotiques. +(MLP) n'itèrent quant à eux, pas nécessairement de fonctions chaotiques. Il a cependant été démontré que ce sont des approximateurs universels~\cite{Cybenko89,DBLP:journals/nn/HornikSW89}. Ils permettent, dans certains cas, de simuler des comportements physiques chaotiques comme le circuit de Chua~\cite{dalkiran10}. Parfois~\cite{springerlink:10.1007/s00521-010-0432-2}, -la fonction de transfert de cette famille de réseau celle +la fonction de transfert de cette famille de réseau et celle d'initialisation sont toutes les deux définies à l'aide de fonctions chaotiques. - - Ces réseaux de neurones partagent le fait qu'ils sont qualifiés de ``chaotiques'' sous prétexte qu'ils embarquent une fonction de ce type -et ce sans aucune preuve rigoureuse. Ce chapitre caractérise la +et ce sans aucune preuve rigoureuse ne soit fournie. +Ce chapitre caractérise la classe des réseaux de neurones MLP chaotiques. Il s'intéresse ensuite à l'étude de prévisibilité de systèmes dynamiques discrets chaotiques par cette famille de MLP. -\JFC{revoir plan} - -The remainder of this research work is organized as follows. The next -section is devoted to the basics of Devaney's chaos. Section~\ref{S2} -formally describes how to build a neural network that operates -chaotically. Section~\ref{S3} is devoted to the dual case of checking -whether an existing neural network is chaotic or not. Topological -properties of chaotic neural networks are discussed in Sect.~\ref{S4}. -The Section~\ref{section:translation} shows how to translate such -iterations into an Artificial Neural Network (ANN), in order to -evaluate the capability for this latter to learn chaotic behaviors. -This ability is studied in Sect.~\ref{section:experiments}, where -various ANNs try to learn two sets of data: the first one is obtained -by chaotic iterations while the second one results from a non-chaotic -system. Prediction success rates are given and discussed for the two -sets. The paper ends with a conclusion section where our contribution -is summed up and intended future work is exposed. - +La section~\ref{S2} définit la construction d'un réseau de neurones +chaotique selon Devanay. La section~\ref{S3} présente l'approche duale +de vérification si un réseau de neurones est chaotique ou non. +La section~\ref{sec:ann:approx} s'intéresse à étudier pratiquement +si un réseau de +neurones peut approximer des itération unaires chaotiques. Ces itérations +étant obtenues à partir de fonctions issues de la démarche détaillée dans +le chapitre précédent. +Ce travail a été publié dans~\cite{bcgs12:ij}. \section{Un réseau de neurones chaotique au sens de Devaney} \label{S2} On considère une fonction -$f:\Bool^n\to\Bool^n$ telle que $\textsc{giu}(f)$ est fortement connexe. +$f:\Bool^{\mathsf{N}}\to\Bool^{\mathsf{N}}$ telle que $\textsc{giu}(f)$ est fortement connexe. Ainsi $G_{f_u}$ est chaotique d'après le théorème~\ref{Th:CaracIC}. On considère ici le schéma unaire défini par l'équation (\ref{eq:asyn}). -On construit un perceptron multi-couche associé à la fonction +On construit un Perceptron multi-couches associé à la fonction $F_{f_u}$. Plus précisément, pour chaque entrée - $(x,s) \in \mathds{B}^n \times [n]$, + $(x,s) \in \mathds{B}^{\mathsf{N}} \times [{\mathsf{N}}]$, la couche de sortie doit générer $F_{f_u}(x,s)$. On peut ainsi lier la couche de sortie avec celle d'entrée pour représenter les dépendance entre deux itérations successives. @@ -76,30 +64,30 @@ On obtient une réseau de neurones dont le comportement est le suivant \begin{itemize} \item Le réseau est initialisé avec le vecteur d'entrée - $\left(x^0,S^0\right) \mathds{B}^n \times [n]$ + $\left(x^0,S^0\right) \mathds{B}^{\mathsf{N}} \times [{\mathsf{N}}]$ et calcule le vecteur de sortie $x^1=F_{f_u}\left(x^0,S^0\right)$. - Ce vecteur est publié comme une sortie et est aussi retournée sur la couche d'entrée + Ce vecteur est publié comme une sortie et est aussi retourné sur la couche d'entrée à travers les liens de retours. \item Lorsque le réseau est activé à la $t^{th}$ itération, l'état du - système $x^t \in \mathds{B}^n$ reçu depuis la couche de sortie ainsi que le - premier terme de la sequence $(S^t)^{t \in \Nats}$ - (\textit{i.e.}, $S^0 \in [n]$) servent à construire le nouveau vecteur de sortie. + système $x^t \in \mathds{B}^{\mathsf{N}}$ reçu depuis la couche de sortie ainsi que le + premier terme de la séquence $(S^t)^{t \in \Nats}$ + (\textit{i.e.}, $S^0 \in [{\mathsf{N}}]$) servent à construire le nouveau vecteur de sortie. Ce nouveau vecteur, qui représente le nouvel état du système dynamique, satisfait: \begin{equation} - x^{t+1}=F_{f_u}(x^t,S^0) \in \mathds{B}^n \enspace . + x^{t+1}=F_{f_u}(x^t,S^0) \in \mathds{B}^{\mathsf{N}} \enspace . \end{equation} \end{itemize} \begin{figure} \centering \includegraphics[scale=0.625]{images/perceptron} - \caption{Un perceptron équivalent aux itérations unitaires} + \caption{Un Perceptron équivalent aux itérations unitaires} \label{Fig:perceptron} \end{figure} Le comportement de ce réseau de neurones est tel que lorsque l'état -initial est composé de $x^0~\in~\mathds{B}^n$ et d'une séquence +initial est composé de $x^0~\in~\mathds{B}^{\mathsf{N}}$ et d'une séquence $(S^t)^{t \in \Nats}$, alors la séquence contenant les vecteurs successifs publiés $\left(x^t\right)^{t \in \mathds{N}^{\ast}}$ est exactement celle produite par les itérations unaires décrites à la section~\ref{sec:TIPE12}. @@ -112,462 +100,327 @@ On peut donc le qualifier de chaotique au sens de Devaney. \section{Vérifier si un réseau de neurones est chaotique} \label{S3} On s'intéresse maintenant au cas où l'on dispose d'un -réseau de neurones de type perceptron multi-couches +réseau de neurones de type Perceptron multi-couches dont on cherche à savoir s'il est chaotique (parce qu'il a par exemple été déclaré comme tel) au sens de Devaney. On considère de plus que sa topologie est la suivante: -l'entrée est constituée de $n$ bits et un entier, la sortie est constituée de $n$ bits +l'entrée est constituée de ${\mathsf{N}}$ bits et un entier, +la sortie est constituée de ${\mathsf{N}}$ bits et chaque sortie est liée à une entrée par une boucle. \begin{itemize} -\item Le réseau est initialisé avec $n$~bits - $\left(x^0_1,\dots,x^0_n\right)$ et une valeur entière $S^0 \in [n]$. +\item Le réseau est initialisé avec ${\mathsf{N}}$~bits + $\left(x^0_1,\dots,x^0_{\mathsf{N}}\right)$ et une valeur entière $S^0 \in [{\mathsf{N}}]$. \item A l'itération~$t$, le vecteur - $\left(x^t_1,\dots,x^t_n\right)$ permet de construire les $n$~bits - servant de sortie $\left(x^{t+1}_1,\dots,x^{t+1}_n\right)$. + $\left(x^t_1,\dots,x^t_{\mathsf{N}}\right)$ permet de construire les ${\mathsf{N}}$~bits + servant de sortie $\left(x^{t+1}_1,\dots,x^{t+1}_{\mathsf{N}}\right)$. \end{itemize} Le comportement de ce type de réseau de neurones peut être prouvé comme -étant chaotique en suivant la démarche énoncée maintenant. -On nomme tout d'abord $F: \mathds{B}^n \times [n] \rightarrow -\mathds{B}^n$ la fonction qui associe +étant chaotique en suivant la démarche suivante. +On nomme tout d'abord $F: \mathds{B}^{\mathsf{N}} \times [{\mathsf{N}}] \rightarrow +\mathds{B}^{\mathsf{N}}$ la fonction qui associe au vecteur -$\left(\left(x_1,\dots,x_n\right),s\right) \in \mathds{B}^n \times[n]$ +$\left(\left(x_1,\dots,x_{\mathsf{N}}\right),s\right) \in \mathds{B}^{\mathsf{N}} \times[{\mathsf{N}}]$ le vecteur -$\left(y_1,\dots,y_n\right) \in \mathds{B}^n$, où -$\left(y_1,\dots,y_n\right)$ sont les sorties du réseau neuronal -àaprès l'initialisation de la couche d'entrée avec -$\left(s,\left(x_1,\dots, x_n\right)\right)$. Ensuite, on définie $f: -\mathds{B}^n \rightarrow \mathds{B}^n$ telle que -$f\left(x_1,x_2,\dots,x_n\right)$ est égal à +$\left(y_1,\dots,y_{\mathsf{N}}\right) \in \mathds{B}^{\mathsf{N}}$, où +$\left(y_1,\dots,y_{\mathsf{N}}\right)$ sont les sorties du réseau neuronal +après l'initialisation de la couche d'entrée avec +$\left(s,\left(x_1,\dots, x_{\mathsf{N}}\right)\right)$. Ensuite, on définie $f: +\mathds{B}^{\mathsf{N}} \rightarrow \mathds{B}^{\mathsf{N}}$ telle que +$f\left(x_1,x_2,\dots,x_{\mathsf{N}}\right)$ est égal à \begin{equation} -\left(F\left(\left(x_1,x_2,\dots,x_n\right),1\right),\dots, - F\left(\left(x_1,x_2,\dots,x_n\right)\right),n\right) \enspace . +\left( + F\left(\left(x_1,x_2,\dots,x_{\mathsf{N}}\right),1\right),\dots, + F\left(\left(x_1,x_2,\dots,x_{\mathsf{N}}\right),{\mathsf{N}}\right) +\right). \end{equation} -Ainsi pour chaque $j$, $1 \le j \le n$, on a -$f_j\left(x_1,x_2,\dots,x_n\right) = -F\left(\left(x_1,x_2,\dots,x_n\right),j\right)$. +Ainsi pour chaque $j$, $j \in [{\mathsf{N}}]$, on a +$f_j\left(x_1,x_2,\dots,x_{\mathsf{N}}\right) = +F\left(\left(x_1,x_2,\dots,x_{\mathsf{N}}\right),j\right)$. Si ce réseau de neurones est initialisé avec -$\left(x_1^0,\dots,x_n^0\right)$ et $S \in [n]^{\mathds{N}}$, +$\left(x_1^0,\dots,x_{\mathsf{N}}^0\right)$ et $S \in [{\mathsf{N}}]^{\mathds{N}}$, il produit exactement les même sorties que les itérations de $F_{f_u}$ avec une -condition initiale $\left((x_1^0,\dots, x_n^0),S\right) \in \mathds{B}^n \times [n]^{\mathds{N}}$. +condition initiale $\left((x_1^0,\dots, x_{\mathsf{N}}^0),S\right) \in \mathds{B}^{\mathsf{N}} \times [{\mathsf{N}}]^{\mathds{N}}$. Les itérations de $F_{f_u}$ -sont donc un modèle formel de ce genre de réseau de neurones. -Pour vérifier s'il est chaotique, il suffit ainsi +sont donc un modèle formel de cette classe de réseau de neurones. +Pour vérifier si un de ces représentants est chaotique, il suffit ainsi de vérifier si le graphe d'itérations $\textsc{giu}(f)$ est fortement connexe. -\section{Suitability of Feedforward Neural Networks -for Predicting Chaotic and Non-chaotic Behaviors} - -In the context of computer science different topic areas have an -interest in chaos, as for steganographic -techniques~\cite{1309431,Zhang2005759}. Steganography consists in -embedding a secret message within an ordinary one, while the secret -extraction takes place once at destination. The reverse ({\it i.e.}, -automatically detecting the presence of hidden messages inside media) -is called steganalysis. Among the deployed strategies inside -detectors, there are support vectors -machines~\cite{Qiao:2009:SM:1704555.1704664}, neural -networks~\cite{10.1109/ICME.2003.1221665,10.1109/CIMSiM.2010.36}, and -Markov chains~\cite{Sullivan06steganalysisfor}. Most of these -detectors give quite good results and are rather competitive when -facing steganographic tools. However, to the best of our knowledge -none of the considered information hiding schemes fulfills the Devaney -definition of chaos~\cite{Devaney}. Indeed, one can wonder whether -detectors continue to give good results when facing truly chaotic -schemes. More generally, there remains the open problem of deciding -whether artificial intelligence is suitable for predicting topological -chaotic behaviors. - -\subsection{Representing Chaotic Iterations for Neural Networks} +\section[Approximation des itérations unaires chaotiques par RN]{Un réseau de neurones peut-il approximer +des itération unaires chaotiques?}\label{sec:ann:approx} + +Cette section s'intéresse à étudier le comportement d'un réseau de neurones +face à des itérations unaires chaotiques, comme définies à +la section~\ref{sec:TIPE12}. +Plus précisément, on considère dans cette partie une fonction dont le graphe +des itérations unaires est fortement connexe et une séquence dans +$[{\mathsf{N}}]^{\mathds{N}}$. On cherche à construire un réseau de neurones +qui approximerait les itérations de la fonction $G_{f_u}$ comme définie +à l'équation~(\ref{eq:sch:unaire}). + +Sans perte de généralité, on considère dans ce qui suit une instance +de de fonction à quatre éléments. + +\subsection{Construction du réseau} \label{section:translation} -The problem of deciding whether classical feedforward ANNs are -suitable to approximate topological chaotic iterations may then be -reduced to evaluate such neural networks on iterations of functions -with Strongly Connected Component (SCC)~graph of iterations. To -compare with non-chaotic iterations, the experiments detailed in the -following sections are carried out using both kinds of function -(chaotic and non-chaotic). Let us emphasize on the difference between -this kind of neural networks and the Chaotic Iterations based -multilayer peceptron. - -We are then left to compute two disjoint function sets that contain -either functions with topological chaos properties or not, depending -on the strong connectivity of their iterations graph. This can be -achieved for instance by removing a set of edges from the iteration -graph $\Gamma(f_0)$ of the vectorial negation function~$f_0$. One can -deduce whether a function verifies the topological chaos property or -not by checking the strong connectivity of the resulting graph of -iterations. - -For instance let us consider the functions $f$ and $g$ from $\Bool^4$ -to $\Bool^4$ respectively defined by the following lists: -$$[0, 0, 2, 3, 13, 13, 6, 3, 8, 9, 10, 11, 8, 13, 14, - 15]$$ $$\mbox{and } [11, 14, 13, 14, 11, 10, 1, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, - 1, 0] \enspace.$$ In other words, the image of $0011$ by $g$ is -$1110$: it is obtained as the binary value of the fourth element in -the second list (namely~14). It is not hard to verify that -$\Gamma(f)$ is not SCC (\textit{e.g.}, $f(1111)$ is $1111$) whereas -$\Gamma(g)$ is. The remaining of this section shows how to translate -iterations of such functions into a model amenable to be learned by an -ANN. Formally, input and output vectors are pairs~$((S^t)^{t \in - \Nats},x)$ and $\left(\sigma((S^t)^{t \in - \Nats}),F_{f}(S^0,x)\right)$ as defined in~Eq.~(\ref{eq:Gf}). - -Firstly, let us focus on how to memorize configurations. Two distinct -translations are proposed. In the first case, we take one input in -$\Bool$ per component; in the second case, configurations are -memorized as natural numbers. A coarse attempt to memorize -configuration as natural number could consist in labeling each -configuration with its translation into decimal numeral system. -However, such a representation induces too many changes between a -configuration labeled by a power of two and its direct previous -configuration: for instance, 16~(10000) and 15~(01111) are close in a -decimal ordering, but their Hamming distance is 5. This is why Gray -codes~\cite{Gray47} have been preferred. - -Secondly, let us detail how to deal with strategies. Obviously, it is -not possible to translate in a finite way an infinite strategy, even -if both $(S^t)^{t \in \Nats}$ and $\sigma((S^t)^{t \in \Nats})$ belong -to $\{1,\ldots,n\}^{\Nats}$. Input strategies are then reduced to -have a length of size $l \in \llbracket 2,k\rrbracket$, where $k$ is a -parameter of the evaluation. Notice that $l$ is greater than or equal -to $2$ since we do not want the shift $\sigma$~function to return an -empty strategy. Strategies are memorized as natural numbers expressed -in base $n+1$. At each iteration, either none or one component is -modified (among the $n$ components) leading to a radix with $n+1$ -entries. Finally, we give an other input, namely $m \in \llbracket -1,l-1\rrbracket$, which is the number of successive iterations that -are applied starting from $x$. Outputs are translated with the same -rules. - -To address the complexity issue of the problem, let us compute the -size of the data set an ANN has to deal with. Each input vector of an -input-output pair is composed of a configuration~$x$, an excerpt $S$ -of the strategy to iterate of size $l \in \llbracket 2, k\rrbracket$, -and a number $m \in \llbracket 1, l-1\rrbracket$ of iterations that -are executed. - -Firstly, there are $2^n$ configurations $x$, with $n^l$ strategies of -size $l$ for each of them. Secondly, for a given configuration there -are $\omega = 1 \times n^2 + 2 \times n^3 + \ldots+ (k-1) \times n^k$ -ways of writing the pair $(m,S)$. Furthermore, it is not hard to -establish that +On considère par exemple les deux fonctions $f$ and $g$ de $\Bool^4$ +dans $\Bool^4$ définies par: + +\begin{eqnarray*} +f(x_1,x_2,x_3,x_4) &= & +(x_1(x_2+x_4)+ \overline{x_2}x_3\overline{x_4}, +x_2, +x_3(\overline{x_1}.\overline{x_4}+x_2x_4+x_1\overline{x_2}), +x_4+\overline{x_2}x_3) \\ +g(x_1,x_2,x_3,x_4) &= & +(\overline{x_1}, +\overline{x_2}+ x_1.\overline{x_3}.\overline{x_4}, +\overline{x_3}(x_1 + x_2+x_4), +\overline{x_4}(x_1 + \overline{x_2}+\overline{x_3})) +\end{eqnarray*} +On peut vérifier facilement que le graphe $\textsc{giu}(f)$ +n'est pas fortement connexe car $(1,1,1,1)$ est un point fixe de $f$ +tandis que le graphe $\textsc{giu}(g)$ l'est. + +L'entrée du réseau est une paire de la forme +$(x,(S^t)^{t \in \Nats})$ et sa sortie correspondante est +de la forme $\left(F_{h_u}(S^0,x), \sigma((S^t)^{t \in + \Nats})\right)$ comme définie à l'équation~(\ref{eq:sch:unaire}). + +On s'intéresse d'abord aux différentes manières de +mémoriser des configurations. On en considère deux principalement. +Dans le premier cas, on considère une entrée booléenne par élément +tandis que dans le second cas, les configurations sont mémorisées comme +des entiers naturels. Dans ce dernier cas, une approche naïve pourrait +consister à attribuer à chaque configuration de $\Bool^{\mathsf{N}}$ +l'entier naturel naturel correspondant. +Cependant, une telle représentation rapproche +arbitrairement des configurations diamétralement +opposées dans le ${\mathsf{N}}$-cube comme une puissance de +deux et la configuration immédiatement précédente: 10000 serait modélisée +par 16 et et 01111 par 15 alors que leur distance de Hamming est 15. +De manière similaire, ce codage éloigne des configurations qui sont +très proches: par exemple 10000 et 00000 ont une distance de Hamming +de 1 et sont respectivement représentées par 16 et 0. +Pour ces raisons, le codage retenu est celui des codes de Gray~\cite{Gray47}. + +Concentrons nous sur la traduction de la stratégie. +Il n'est naturellement pas possible de traduire une stratégie +infinie quelconque à l'aide d'un nombre fini d'éléments. +On se restreint donc à des stratégies de taille +$l$, $2 \le l \le k$, où $k$ est un paramètre défini +initialement. +Chaque stratégie est mémorisée comme un entier naturel exprimé en base +${\mathsf{N}}+1$: à chaque itération, soit aucun élément n'est modifié, soit un +élément l'est. +Enfin, on donne une dernière entrée: $m \in [l-1] +$, qui est le nombre d'itérations successives que l'on applique +en commençant à $x$. +Les sorties (stratégies et configurations) sont mémorisées +selon les mêmes règles. + +Concentrons nous sur la complexité du problème. +Chaque entrée, de l'entrée-sortie de l'outil est un triplet +composé d'une configuration $x$, d'un extrait $S$ de la stratégie à +itérer de taille $l$, $2 \le l \le k$ et d'un nombre $m \in [l-1]$ d'itérations à exécuter. +Il y a $2^{\mathsf{N}}$ configurations $x$ et ${\mathsf{N}}^l$ stratégies de +taille $l$. +De plus, pour une configuration donnée, il y a +$\omega = 1 \times {\mathsf{N}}^2 + 2 \times {\mathsf{N}}^3 + \ldots+ (k-1) \times {\mathsf{N}}^k$ +manières d'écrire le couple $(m,S)$. Il n'est pas difficile d'établir que \begin{equation} -\displaystyle{(n-1) \times \omega = (k-1)\times n^{k+1} - \sum_{i=2}^k n^i} \nonumber +\displaystyle{({\mathsf{N}}-1) \times \omega = (k-1)\times {\mathsf{N}}^{k+1} - \sum_{i=2}^k {\mathsf{N}}^i} \nonumber \end{equation} -then +donc \begin{equation} \omega = -\dfrac{(k-1)\times n^{k+1}}{n-1} - \dfrac{n^{k+1}-n^2}{(n-1)^2} \enspace . \nonumber +\dfrac{(k-1)\times {\mathsf{N}}^{k+1}}{{\mathsf{N}}-1} - \dfrac{{\mathsf{N}}^{k+1}-{\mathsf{N}}^2}{({\mathsf{N}}-1)^2} \enspace . \nonumber \end{equation} -\noindent And then, finally, the number of input-output pairs for our -ANNs is +\noindent +Ainsi le nombre de paire d'entrée-sortie pour les réseaux de neurones considérés +est $$ -2^n \times \left(\dfrac{(k-1)\times n^{k+1}}{n-1} - \dfrac{n^{k+1}-n^2}{(n-1)^2}\right) \enspace . +2^{\mathsf{N}} \times \left(\dfrac{(k-1)\times {\mathsf{N}}^{k+1}}{{\mathsf{N}}-1} - \dfrac{{\mathsf{N}}^{k+1}-{\mathsf{N}}^2}{({\mathsf{N}}-1)^2}\right) \enspace . $$ -For instance, for $4$ binary components and a strategy of at most -$3$~terms we obtain 2304~input-output pairs. - -\subsection{Experiments} -\label{section:experiments} - -To study if chaotic iterations can be predicted, we choose to train -the multilayer perceptron. As stated before, this kind of network is -in particular well-known for its universal approximation property -\cite{Cybenko89,DBLP:journals/nn/HornikSW89}. Furthermore, MLPs have -been already considered for chaotic time series prediction. For -example, in~\cite{dalkiran10} the authors have shown that a -feedforward MLP with two hidden layers, and trained with Bayesian -Regulation back-propagation, can learn successfully the dynamics of -Chua's circuit. - -In these experiments we consider MLPs having one hidden layer of -sigmoidal neurons and output neurons with a linear activation -function. They are trained using the Limited-memory -Broyden-Fletcher-Goldfarb-Shanno quasi-newton algorithm in combination -with the Wolfe linear search. The training process is performed until -a maximum number of epochs is reached. To prevent overfitting and to -estimate the generalization performance we use holdout validation by -splitting the data set into learning, validation, and test subsets. -These subsets are obtained through random selection such that their -respective size represents 65\%, 10\%, and 25\% of the whole data set. - -Several neural networks are trained for both iterations coding -schemes. In both cases iterations have the following layout: -configurations of four components and strategies with at most three -terms. Thus, for the first coding scheme a data set pair is composed -of 6~inputs and 5~outputs, while for the second one it is respectively -3~inputs and 2~outputs. As noticed at the end of the previous section, -this leads to data sets that consist of 2304~pairs. The networks -differ in the size of the hidden layer and the maximum number of -training epochs. We remember that to evaluate the ability of neural -networks to predict a chaotic behavior for each coding scheme, the -trainings of two data sets, one of them describing chaotic iterations, -are compared. - -Thereafter we give, for the different learning setups and data sets, -the mean prediction success rate obtained for each output. Such a rate -represents the percentage of input-output pairs belonging to the test -subset for which the corresponding output value was correctly -predicted. These values are computed considering 10~trainings with -random subsets construction, weights and biases initialization. -Firstly, neural networks having 10 and 25~hidden neurons are trained, -with a maximum number of epochs that takes its value in -$\{125,250,500\}$ (see Tables~\ref{tab1} and \ref{tab2}). Secondly, -we refine the second coding scheme by splitting the output vector such -that each output is learned by a specific neural network -(Table~\ref{tab3}). In this last case, we increase the size of the -hidden layer up to 40~neurons and we consider larger number of epochs. +Par exemple, pour $4$ éléments binaires et une stratégie d'au plus +$3$~termes on obtient 2304 couples d'entrée-sortie. + +\subsection{Expérimentations} +\label{section:ann:experiments} +On se focalise dans cette section sur l'entraînement d'un MLP +pour apprendre des itérations chaotiques. Ce type de réseau +ayant déjà été évalué avec succès dans la prédiction de +séries chaotiques temporelles. En effet, les auteurs de~\cite{dalkiran10} +ont montré qu'un MLP pouvait apprendre la dynamique du circuit de Chua. +Ce réseau avec rétropropagation est composé de deux couches +et entraîné à l'aide d'une propagation arrière Bayesienne. + +Le choix de l'architecture du réseau ainsi que de la méthode d'apprentissage +ont été détaillé dans~\cite{bcgs12:ij}. +En pratique, nous avons considéré des configurations de +quatre éléments booléens +et une stratégie fixe de longueur 3. +Pour le premier codage, nous avons ainsi 6~entrées et 5~sorties +tandis que pour le second, uniquement 3 entrées et 2 sorties. +Cela engendre ainsi 2304~combinaisons possibles comme détaillé à la +section précédente. + + \begin{table}[htbp!] -\caption{Prediction success rates for configurations expressed as boolean vectors.} -\label{tab1} \centering {\small \begin{tabular}{|c|c||c|c|c|} \hline -\multicolumn{5}{|c|}{Networks topology: 6~inputs, 5~outputs, and one hidden layer} \\ +\multicolumn{5}{|c|}{Topologie du réseau: 6~entrées, 5~sorties, 1~couche cachée} \\ \hline \hline -\multicolumn{2}{|c||}{Hidden neurons} & \multicolumn{3}{c|}{10 neurons} \\ -\cline{3-5} +\multicolumn{2}{|c||}{Neurones cachés} & \multicolumn{3}{c|}{10 neurones} \\ +\hline \multicolumn{2}{|c||}{Epochs} & 125 & 250 & 500 \\ \hline -\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Chaotic}}&Output~(1) & 90.92\% & 91.75\% & 91.82\% \\ -& Output~(2) & 69.32\% & 78.46\% & 82.15\% \\ -& Output~(3) & 68.47\% & 78.49\% & 82.22\% \\ -& Output~(4) & 91.53\% & 92.37\% & 93.4\% \\ +\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Chaotique $g$ }}&Sortie~(1) & 90.92\% & 91.75\% & 91.82\% \\ +& Sortie~(2) & 69.32\% & 78.46\% & 82.15\% \\ +& Sortie~(3) & 68.47\% & 78.49\% & 82.22\% \\ +& Sortie~(4) & 91.53\% & 92.37\% & 93.4\% \\ & Config. & 36.10\% & 51.35\% & 56.85\% \\ -& Strategy~(5) & 1.91\% & 3.38\% & 2.43\% \\ +& Stratégie~(5) & 1.91\% & 3.38\% & 2.43\% \\ \hline -\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Non-chaotic}}&Output~(1) & 97.64\% & 98.10\% & 98.20\% \\ -& Output~(2) & 95.15\% & 95.39\% & 95.46\% \\ -& Output~(3) & 100\% & 100\% & 100\% \\ -& Output~(4) & 97.47\% & 97.90\% & 97.99\% \\ +\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Non-chaotic $f$}}&Sortie~(1) & 97.64\% & 98.10\% & 98.20\% \\ +& Sortie~(2) & 95.15\% & 95.39\% & 95.46\% \\ +& Sortie~(3) & 100\% & 100\% & 100\% \\ +& Sortie~(4) & 97.47\% & 97.90\% & 97.99\% \\ & Config. & 90.52\% & 91.59\% & 91.73\% \\ -& Strategy~(5) & 3.41\% & 3.40\% & 3.47\% \\ +& Stratégie~(5) & 3.41\% & 3.40\% & 3.47\% \\ +\hline \hline +\multicolumn{2}{|c||}{Neurones cachés} & \multicolumn{3}{c|}{25 neurones} \\ +%\cline{3-5} \\%& \multicolumn{3}{|c|}{40 neurons} \\ \hline -\multicolumn{2}{|c||}{Hidden neurons} & \multicolumn{3}{c|}{25 neurons} \\ %& \multicolumn{3}{|c|}{40 neurons} \\ -\cline{3-5} \multicolumn{2}{|c||}{Epochs} & 125 & 250 & 500 \\ %& 125 & 250 & 500 \\ \hline -\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Chaotic}}&Output~(1) & 91.65\% & 92.69\% & 93.93\% \\ %& 91.94\% & 92.89\% & 94.00\% \\ -& Output~(2) & 72.06\% & 88.46\% & 90.5\% \\ %& 74.97\% & 89.83\% & 91.14\% \\ -& Output~(3) & 79.19\% & 89.83\% & 91.59\% \\ %& 76.69\% & 89.58\% & 91.84\% \\ -& Output~(4) & 91.61\% & 92.34\% & 93.47\% \\% & 82.77\% & 92.93\% & 93.48\% \\ +\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Chaotique $g$}}&Sortie~(1) & 91.65\% & 92.69\% & 93.93\% \\ %& 91.94\% & 92.89\% & 94.00\% \\ +& Sortie~(2) & 72.06\% & 88.46\% & 90.5\% \\ %& 74.97\% & 89.83\% & 91.14\% \\ +& Sortie~(3) & 79.19\% & 89.83\% & 91.59\% \\ %& 76.69\% & 89.58\% & 91.84\% \\ +& Sortie~(4) & 91.61\% & 92.34\% & 93.47\% \\% & 82.77\% & 92.93\% & 93.48\% \\ & Config. & 48.82\% & 67.80\% & 70.97\% \\%& 49.46\% & 68.94\% & 71.11\% \\ -& Strategy~(5) & 2.62\% & 3.43\% & 3.78\% \\% & 3.10\% & 3.10\% & 3.03\% \\ +& Stratégie~(5) & 2.62\% & 3.43\% & 3.78\% \\% & 3.10\% & 3.10\% & 3.03\% \\ \hline -\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Non-chaotic}}&Output~(1) & 97.87\% & 97.99\% & 98.03\% \\ %& 98.16\% \\ -& Output~(2) & 95.46\% & 95.84\% & 96.75\% \\ % & 97.4\% \\ -& Output~(3) & 100\% & 100\% & 100\% \\%& 100\% \\ -& Output~(4) & 97.77\% & 97.82\% & 98.06\% \\%& 98.31\% \\ +\multirow{6}{*}{\rotatebox{90}{Non-chaotique $f$}}&Sortie~(1) & 97.87\% & 97.99\% & 98.03\% \\ %& 98.16\% \\ +& Sortie~(2) & 95.46\% & 95.84\% & 96.75\% \\ % & 97.4\% \\ +& Sortie~(3) & 100\% & 100\% & 100\% \\%& 100\% \\ +& Sortie~(4) & 97.77\% & 97.82\% & 98.06\% \\%& 98.31\% \\ & Config. & 91.36\% & 91.99\% & 93.03\% \\%& 93.98\% \\ -& Strategy~(5) & 3.37\% & 3.44\% & 3.29\% \\%& 3.23\% \\ +& Stratégie~(5) & 3.37\% & 3.44\% & 3.29\% \\%& 3.23\% \\ \hline \end{tabular} } +\caption{Taux de prédiction lorsque les configurations sont exprimées comme un vecteur booléen.} +\label{tab1} \end{table} +Le tableau~\ref{tab1} synthétise les résultats obtenus avec le premier +codage. Sans surprise, la précision de la prédiction croit +avec l'Epoch et le nombre de neurones sur la couche cachée. +Dans tous les cas, les résultats sont plus précis dans le cas non +chaotique que dans l'autre. Enfin, le réseau ne parvient jamais à +apprendre le comportement de la stratégie. -Table~\ref{tab1} presents the rates obtained for the first coding -scheme. For the chaotic data, it can be seen that as expected -configuration prediction becomes better when the number of hidden -neurons and maximum epochs increases: an improvement by a factor two -is observed (from 36.10\% for 10~neurons and 125~epochs to 70.97\% for -25~neurons and 500~epochs). We also notice that the learning of -outputs~(2) and~(3) is more difficult. Conversely, for the -non-chaotic case the simplest training setup is enough to predict -configurations. For all these feedforward network topologies and all -outputs the obtained results for the non-chaotic case outperform the -chaotic ones. Finally, the rates for the strategies show that the -different feedforward networks are unable to learn them. - -For the second coding scheme (\textit{i.e.}, with Gray Codes) -Table~\ref{tab2} shows that any network learns about five times more -non-chaotic configurations than chaotic ones. As in the previous -scheme, the strategies cannot be predicted. -Figures~\ref{Fig:chaotic_predictions} and -\ref{Fig:non-chaotic_predictions} present the predictions given by two -feedforward multilayer perceptrons that were respectively trained to -learn chaotic and non-chaotic data, using the second coding scheme. -Each figure shows for each sample of the test subset (577~samples, -representing 25\% of the 2304~samples) the configuration that should -have been predicted and the one given by the multilayer perceptron. It -can be seen that for the chaotic data the predictions are far away -from the expected configurations. Obviously, the better predictions -for the non-chaotic data reflect their regularity. - -Let us now compare the two coding schemes. Firstly, the second scheme -disturbs the learning process. In fact in this scheme the -configuration is always expressed as a natural number, whereas in the -first one the number of inputs follows the increase of the Boolean -vectors coding configurations. In this latter case, the coding gives a -finer information on configuration evolution. \begin{table}[b] -\caption{Prediction success rates for configurations expressed with Gray code} -\label{tab2} \centering \begin{tabular}{|c|c||c|c|c|} \hline -\multicolumn{5}{|c|}{Networks topology: 3~inputs, 2~outputs, and one hidden layer} \\ +\multicolumn{5}{|c|}{Topologie du réseau: 3~entrées, 2~sorties, 1~couche cachée} \\ \hline \hline -& Hidden neurons & \multicolumn{3}{c|}{10 neurons} \\ +& Neurones cachés & \multicolumn{3}{c|}{10 neurones} \\ \cline{2-5} & Epochs & 125 & 250 & 500 \\ %& 1000 \hline -\multirow{2}{*}{Chaotic}& Config.~(1) & 13.29\% & 13.55\% & 13.08\% \\ %& 12.5\% -& Strategy~(2) & 0.50\% & 0.52\% & 1.32\% \\ %& 1.42\% +\multirow{2}{*}{Chaotique $g$}& Config.~(1) & 13.29\% & 13.55\% & 13.08\% \\ %& 12.5\% +& Stratégie~(2) & 0.50\% & 0.52\% & 1.32\% \\ %& 1.42\% \hline -\multirow{2}{*}{Non-Chaotic}&Config.~(1) & 77.12\% & 74.00\% & 72.60\% \\ %& 75.81\% -& Strategy~(2) & 0.42\% & 0.80\% & 1.16\% \\ %& 1.42\% +\multirow{2}{*}{Non-Chaotique $f$}&Config.~(1) & 77.12\% & 74.00\% & 72.60\% \\ %& 75.81\% +& Stratégie~(2) & 0.42\% & 0.80\% & 1.16\% \\ %& 1.42\% \hline \hline -& Hidden neurons & \multicolumn{3}{c|}{25 neurons} \\ +& Neurones cachés& \multicolumn{3}{c|}{25 neurones} \\ \cline{2-5} & Epochs & 125 & 250 & 500 \\ %& 1000 \hline -\multirow{2}{*}{Chaotic}& Config.~(1) & 12.27\% & 13.15\% & 13.05\% \\ %& 15.44\% -& Strategy~(2) & 0.71\% & 0.66\% & 0.88\% \\ %& 1.73\% +\multirow{2}{*}{Chaotique $g$ }& Config.~(1) & 12.27\% & 13.15\% & 13.05\% \\ %& 15.44\% +& Stratégie~(2) & 0.71\% & 0.66\% & 0.88\% \\ %& 1.73\% \hline -\multirow{2}{*}{Non-Chaotic}&Config.~(1) & 73.60\% & 74.70\% & 75.89\% \\ %& 68.32\% -& Strategy~(2) & 0.64\% & 0.97\% & 1.23\% \\ %& 1.80\% +\multirow{2}{*}{Non-Chaotique $f$}&Config.~(1) & 73.60\% & 74.70\% & 75.89\% \\ %& 68.32\% +& Stratégie~(2) & 0.64\% & 0.97\% & 1.23\% \\ %& 1.80\% \hline \end{tabular} +\caption{Taux de prédiction lorsque les configurations sont exprimées +à l'aide de codes de Gray.} +\label{tab2} \end{table} -\begin{figure} - \centering - \includegraphics[scale=0.5]{images/chaotic_trace2} - \caption {Second coding scheme - Predictions obtained for a chaotic test subset.} - \label{Fig:chaotic_predictions} -\end{figure} -\begin{figure} - \centering - \includegraphics[scale=0.5]{images/non-chaotic_trace2} - \caption{Second coding scheme - Predictions obtained for a non-chaotic test subset.} - \label{Fig:non-chaotic_predictions} + +Les résultats concernant le second codage (\textit{i.e.}, avec les codes +de Gray) sont synthétisés dans le tableau~\ref{tab2}. On constate +que le réseau apprend cinq fois mieux les comportement non chaotiques +que ceux qui le sont. Ceci est est illustré au travers des +figures~\ref{Fig:chaotic_predictions} et~\ref{Fig:non-chaotic_predictions}. +De plus, comme dans le codage précédent, les stratégies ne peuvent pas être +prédites. +On constate que ce second codage réduit certes le nombre de sorties, mais est +largement moins performant que le premier. +On peut expliquer ceci par le fait +que ce second codage garantit que deux entiers successifs correspondent +à deux configurations voisines, \textit{i.e.}, qui ne diffèrent que d'un +élément. +La réciproque n'est cependant pas établie et deux configurations voisines +peuvent être traduites par des entiers très éloignés et ainsi difficiles + à apprendre. + + +\begin{figure}[ht] + \begin{center} + \subfigure[Fonction chaotique $g$]{ + \begin{minipage}{0.48\textwidth} + \begin{center} + \includegraphics[scale=0.37]{images/chaotic_trace2} + \end{center} + \end{minipage} + \label{Fig:chaotic_predictions} + } + \subfigure[Fonction non-chaotique $f$]{ + \begin{minipage}{0.48\textwidth} + \begin{center} + \includegraphics[scale=0.37]{images/non-chaotic_trace2} + \end{center} + \end{minipage} + \label{Fig:non-chaotic_predictions} + } + \end{center} + \caption {Prédiction lorsque les configurations sont exprimées +à l'aide de codes de Gray.} \end{figure} -Unfortunately, in practical applications the number of components is -usually unknown. Hence, the first coding scheme cannot be used -systematically. Therefore, we provide a refinement of the second -scheme: each output is learned by a different ANN. Table~\ref{tab3} -presents the results for this approach. In any case, whatever the -considered feedforward network topologies, the maximum epoch number, -and the kind of iterations, the configuration success rate is slightly -improved. Moreover, the strategies predictions rates reach almost -12\%, whereas in Table~\ref{tab2} they never exceed 1.5\%. Despite of -this improvement, a long term prediction of chaotic iterations still -appear to be an open issue. - -\begin{table} -\caption{Prediction success rates for split outputs.} -\label{tab3} -\centering -\begin{tabular}{|c||c|c|c|} -\hline -\multicolumn{4}{|c|}{Networks topology: 3~inputs, 1~output, and one hidden layer} \\ -\hline -\hline -Epochs & 125 & 250 & 500 \\ -\hline -\hline -Chaotic & \multicolumn{3}{c|}{Output = Configuration} \\ -\hline -10~neurons & 12.39\% & 14.06\% & 14.32\% \\ -25~neurons & 13.00\% & 14.28\% & 14.58\% \\ -40~neurons & 11.58\% & 13.47\% & 14.23\% \\ -\hline -\hline -Non chaotic & \multicolumn{3}{c|}{Output = Configuration} \\ -\cline{2-4} -%Epochs & 125 & 250 & 500 \\ -\hline -10~neurons & 76.01\% & 74.04\% & 78.16\% \\ -25~neurons & 76.60\% & 72.13\% & 75.96\% \\ -40~neurons & 76.34\% & 75.63\% & 77.50\% \\ -\hline -\hline -Chaotic/non chaotic & \multicolumn{3}{c|}{Output = Strategy} \\ -\cline{2-4} -%Epochs & 125 & 250 & 500 \\ -\hline -10~neurons & 0.76\% & 0.97\% & 1.21\% \\ -25~neurons & 1.09\% & 0.73\% & 1.79\% \\ -40~neurons & 0.90\% & 1.02\% & 2.15\% \\ -\hline -\multicolumn{4}{c}{} \\ -\hline -Epochs & 1000 & 2500 & 5000 \\ -\hline -\hline -Chaotic & \multicolumn{3}{c|}{Output = Configuration} \\ -\hline -10~neurons & 14.51\% & 15.22\% & 15.22\% \\ -25~neurons & 16.95\% & 17.57\% & 18.46\% \\ -40~neurons & 17.73\% & 20.75\% & 22.62\% \\ -\hline -\hline -Non chaotic & \multicolumn{3}{c|}{Output = Configuration} \\ -\cline{2-4} -%Epochs & 1000 & 2500 & 5000 \\ -\hline -10~neurons & 78.98\% & 80.02\% & 79.97\% \\ -25~neurons & 79.19\% & 81.59\% & 81.53\% \\ -40~neurons & 79.64\% & 81.37\% & 81.37\% \\ -\hline -\hline -Chaotic/non chaotic & \multicolumn{3}{c|}{Output = Strategy} \\ -\cline{2-4} -%Epochs & 1000 & 2500 & 5000 \\ -\hline -10~neurons & 3.47\% & 9.98\% & 11.66\% \\ -25~neurons & 3.92\% & 8.63\% & 10.09\% \\ -40~neurons & 3.29\% & 7.19\% & 7.18\% \\ -\hline -\end{tabular} -\end{table} \section{Conclusion} +Dans ce chapitre, nous avons établi une similitude entre les itérations +chaotiques et une famille de Perceptrons multi-couches. +Nous avons d'abord montré comment construire un réseau de neurones +ayant un comportement chaotique. +Nous avons présenté ensuite comment vérifier si un réseau de neurones +établi était chaotique. +Nous avons enfin montré en pratique qu'il est difficile pour un +réseau de neurones d'apprendre le comportement global d'itérations +chaotiques. +Comme il est difficile (voir impossible) d'apprendre le comportement +de telles fonction, il paraît naturelle de savoir si celles ci peuvent être +utilisées pour générer des nombres pseudo aléatoires, ce que propose la partie +suivante. -In this paper, we have established an equivalence between chaotic -iterations, according to the Devaney's definition of chaos, and a -class of multilayer perceptron neural networks. Firstly, we have -described how to build a neural network that can be trained to learn a -given chaotic map function. Secondly, we found a condition that allow -to check whether the iterations induced by a function are chaotic or -not, and thus if a chaotic map is obtained. Thanks to this condition -our approach is not limited to a particular function. In the dual -case, we show that checking if a neural network is chaotic consists in -verifying a property on an associated graph, called the graph of -iterations. These results are valid for recurrent neural networks -with a particular architecture. However, we believe that a similar -work can be done for other neural network architectures. Finally, we -have discovered at least one family of problems with a reasonable -size, such that artificial neural networks should not be applied in -the presence of chaos, due to their inability to learn chaotic -behaviors in this context. Such a consideration is not reduced to a -theoretical detail: this family of discrete iterations is concretely -implemented in a new steganographic method \cite{guyeux10ter}. As -steganographic detectors embed tools like neural networks to -distinguish between original and stego contents, our studies tend to -prove that such detectors might be unable to tackle with chaos-based -information hiding schemes. - -In future work we intend to enlarge the comparison between the -learning of truly chaotic and non-chaotic behaviors. Other -computational intelligence tools such as support vector machines will -be investigated too, to discover which tools are the most relevant -when facing a truly chaotic phenomenon. A comparison between learning -rate success and prediction quality will be realized. Concrete -consequences in biology, physics, and computer science security fields -will then be stated. % \appendix{}