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Private GIT Repository
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2 \subsection{Synthèses des contributions}
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4 Les principales contributions gravitent autour des mathématiques discrètes et plus particulièrement 
5 les itérations de systèmes dynamiques discrets.
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7 Pour chacun des modes et des conditions de synchronisme,
8 il existe des critères  (suffisants) de convergence
9 globale ou locale.
10
11 Nous avons formalisé le mode des 
12 \emph{itérations mixtes} (introduit par Pr. J. M.  Bahi en 2005 notamment)
13 qui combine synchronisme et asynchronisme (chapitre~\ref{chap:sdd})
14 et leur extension  les \emph{itérations mixtes avec délais uniformes}.
15 Nous avons pu ainsi énoncer puis démontrer des résultats
16 établissant que pour des conditions classiques de convergence des itérations
17 synchrones, les itérations mixtes à délai uniforme
18 convergent aussi vers le même point fixe.
19
20 Nous avons de plus démontré (chapitre~\ref{chap:promela}) qu'on peut simuler 
21 des SDDs selon tous les modes avec l'outil SPIN de \emph{Model-Checking} pour établir 
22 formellement leur convergence (ou pas).
23 Nous avons énoncé puis prouvé ensuite la  correction et la complétude de la démarche.
24 Des données pratiques comme la complexité et des synthèses d'expérimentation
25 ont aussi été fournies.
26
27 Nous nous sommes ensuite intéressés à l'étude du problème dual 
28 de l'étude de divergence d'un SDD. 
29 Nous avons proposé plusieurs méthodes de construction de 
30 fonctions permettant d'obtenir des itérations chaotiques.
31 La première non naïve est basée sur des
32 conditions suffisantes sur le graphe d'interaction à $\mathsf{N}$ sommets 
33 (chapitre~\ref{chap:carachaos}).
34 Une seconde méthode plus efficace permet en plus de disposer d'une chaîne de Markov doublement 
35 stochastique  et s'appuie sur les cycles hamiltoniens du graphe des
36 itérations. Elle est présentée au chapitre~\ref{chap:PRNG:gray}.
37 Ces méthodes ont permis d'étendre à l'infini la classe des fonctions 
38 dont les itérations sont chaotiques.
39
40 Nous avons aussi 
41 entrepris d'étudier ces itérations et plus particulièrement leur 
42 apprentissage par un réseau de neurones. 
43 Nous avons notamment pu contribuer à montrer pratiquement qu'il
44 est très difficile (voir impossible) de les prédire 
45 à l'aide d'outils d'intelligence artificielle (chapitre~\ref{chp:ANN}).
46
47 Avec la production d'une grande collection de fonctions à itérations chaotiques, nous avons donc proposé de répondre à la question suivante: comment engendrer des fonctions 
48 dont les itérations vont produire des nombres simulant correctement l'aléa. 
49 En d'autres termes, quelles fonctions peuvent être embarquées dans un PRNG? 
50 Nous avons d'abord caractérisé les fonctions dont les itérations produisent des nombres 
51 selon une distribution uniforme (chapitre~\ref{chap:PRNG:chao}). Pour cela il a fallu réécrire
52 l'algorithme de génération comme une marche aléatoire dans une partie du $\mathsf{N}$-cube,
53 se ramener ensuite à une chaîne de Markov puis  enfin 
54 utiliser la théorie élaborée sur ce sujet 
55 pour conclure (chapitre~\ref{chap:PRNG:gray}).
56
57 Parmi les fonctions retenues, celles issues de la suppression 
58 d'un cycle hamiltonien dans un $\mathsf{N}$-cube ont retenu notre attention. 
59 Nous nous sommes aussi attaché à montrer l'importance de l'équilibrage du cycle
60 hamiltonien à enlever (chapitre~\ref{chap:PRNG:gray}).
61 Nous avons de plus entrepris dans ce chapitre 
62 de trouver un majorant du nombre d'itérations suffisant à
63 l'obtention d'une distribution uniforme 
64
65 Nous avons renforcé la thématique de marquage de document numérique de l'équipe AND en 
66 embarquant ces fonctions dans des outils de watermarking.
67 Nous avons participé à la formalisation de la méthode de
68 marquage de médias (chapitre~\ref{chap:watermarking}) et particularisé
69 ceci à des images numériques fournissant un 
70 nouveau contexte pour l'étude théorique et mathématique d'algorithmes de marquage.
71 Des instances de ces algorithmes ont été présentées en sélectionnant de manière 
72 pertinente les fonctions à itérer  pour garantir une robustesse 
73 élevée.
74
75 D'autre méthodes de watermarking ont été investies (mais plus dans le domaine discret), 
76 particulièrement celles basées sur la Quantization Index Modulation (QIM), méthodes 
77 étant supposées comme les plus robustes. Nos principales contributions 
78 sur ce travail ont été 
79 d'intégrer ceci à du marquage de document PDF puis de 
80 présenter ce problème comme un problème d'optimisation (chapitre~\ref{chap:watermarking:pdf}).
81
82 Nous avons de plus conçu l'algorithme STABYLO (chapitre~\ref{chap:stabylo})
83 qui est un schéma de stéganographie basé sur l'enfouissement de l'information dans les contours 
84 présents dans une image. Cet algorithme présente un bon compromis entre sécurité
85 fournie et complexité algorithmique.
86 Nous avons enfin proposé d'exprimer les fonctions de distorsion classiquement utilisées en stéganographie 
87 comme des méthodes de calcul de gradient 
88 ou de matrice Hessienne. Grâce à l'étude de ces matrices, nous avons proposé un nouveau schéma de 
89 stéganographie sécurisé (chapitre~\ref{chap:th:yousra}).
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91 \subsection{Quelques perspectives}
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93 \subsubsection{Étendons les PRNGs}
94 La démarche actuelle de génération de nombres pseudo-aléatoires
95 consiste à marcher dans une partie d'un $\mathsf{N}$-cube en choisissant son chemin
96 à l'aide d'un générateur fourni en entrée. Or ces générateurs sont tous des 
97 fonctions de $\{0,1\}^{\mathsf{N}}$ dans lui-même. Cette approche
98 semble pouvoir se réécrire comme un produit synchrone de deux automates.
99 L'intérêt d'une telle réécriture est qu'on pourrait exploiter 
100 les résultats théoriques et pratiques déjà connus dans la communauté
101 des automates. 
102 Nous  pensons investiguer cette voie pour améliorer notre approche, 
103 s'affranchir, à terme, de tout autre générateur et améliorer la
104 connaissance à ce sujet.
105
106 De plus, marcher dans une partie d'un $\mathsf{N}$-cube est le modèle théorique que 
107 nous avons établi pour notre classe de générateurs. On a vu, via les itérations généralisées 
108 qu'on pouvait modifier plusieurs bits 
109 en une seule itération. Les premiers travaux pratiques réalisés ont montré 
110 que le nombre d'itérations suffisant pour converger vers une distribution uniforme
111 est plus petit que celui obtenu en marchant et qu'il diminue à mesure que $\mathsf{N}$ 
112 augmente. Pour l'instant, nous n'avons pas réussi à obtenir une majoration du nombre d'itérations 
113 pour le temps d'arrêt, ce qui pourrait être une perspective.
114
115 \subsubsection{Des codes de Gray localement et globalement équilibrés}
116 Enfin, pour générer une fonction dont la matrice de Markov est doublement
117 stochastique
118 --condition nécessaire pour fournir une sortie uniformément distribuée--, 
119 nous avons proposé principalement la méthode de
120 suppression de chemin hamiltonien dans un $\mathsf{N}$-cube. 
121 Nous avons fait sauter un premier verrou en proposant une méthode déterministe à l'extension
122 de Robinson-Cohn. Il est apparu récemment des algorithmes permettant d'obtenir des codes de Gray 
123 localement équilibrés, c.-à-d. où la longueur du plus grand nombre d'étapes entre 
124 deux changements d'un même bit est aussi petite que possible.
125 Dans tous les cas, aucun de ces codes n'est globalement équilibré ni même presque équilibré.
126 Cette double propriété serait cependant très intéressante aussi bien théoriquement que pratiquement
127 pour nos générateurs.
128 Un second verrou consistera à adapter ces algorithmes pour proposer des codes possédant les 
129 deux propriétés d'équilibrage.
130  
131 \subsubsection{Stéganalyse par deep learning}
132
133 Les démarches de stéganalyse sont souvent composées de 2 étapes: 
134 caractérisation puis classification. 
135 On extrait au préalable une grande quantité des caractéristiques du média 
136 puis on utilise une méthode de 
137 classification basée sur celles-ci. La communauté voit souvent cette 
138 seconde étape comme une boite noire et se concentre 
139 sur la construction de l'ensemble des caractéristiques les plus discriminantes.
140 Autant que nous sachions, les méthodes algébriques 
141 de réduction de domaine (analyse par composant principaux, SVD) 
142 ont rarement été utilisées comme une étape intermédiaire entre la caractérisation et 
143 la classification. Ces méthodes ont déjà été 
144 appliquées avec succès lorsqu'elles sont combinées avec des méthodes 
145 d'apprentissage, par exemple dans de la reconnaissance faciale.
146 Je propose d'étudier cette piste dans ce domaine. 
147
148
149 De plus les résultats obtenus en stéganalyse à l'aide de deep learning à base de convolutions
150 sont très prometteurs  lorsque la clef qui a servi à l'embarquement est constante. 
151 Malheureusement, lorsque la clef varie, nous n'avons pas réussi à généraliser ces avancées.
152 Les démarches les plus efficaces demeurent 
153 celles obtenues par des approches classiques à base de caractéristiques statistiques (features) 
154 d'images.
155 Cependant, en étudiant plus finement les features, on constate que nombreuses sont celles qui sont aussi
156 basées sur des produits de convolution.
157 Je propose d'étudier exhaustivement ces features pour d'abord traduire
158 en deep-learning celles qui sont des convolutions directes. Il restera ensuite 
159 à adapter l'outil de deep learning aux caractéristiques restantes ce qui est un autre challenge 
160 scientifique. 
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