Les outils les plus récents et les plus efficaces de cette famille
sont HUGO~\cite{DBLP:conf/ih/PevnyFB10}, WOW~\cite{conf/wifs/HolubF12}
et UNIWARD~\cite{HFD14}.
-Pour détecter de la présence ou non d'un message dans une image,
-on peut demander l'oracle à un
+Pour détecter la présence ou non d'un message dans une image,
+on peut demander l'oracle à
un \emph{stéganalyseur}~\cite{LHS08,DBLP:conf/ih/Ker05,FK12}.
Usuellement, un outil de cette famille, après
une démarche d'apprentissage, classifie les images
qui serait induite par la modification
de chaque pixel. Similairement,
WOW et UNIWARD construisent une carte de distorsion mais celle-ci est
-issue caractéristiques directionnelles calculées à partir d'ondelettes.
+issue de caractéristiques directionnelles calculées à partir d'ondelettes.
A partir de ces cartes de distorsion, chacun de ces algorithmes sélectionne
les pixels dont les modifications induisent la distorsion la plus faible
possible. Ceci revient à définir une fonction de signification $u$.
\subsection{Un embarquement dans les bords}\label{sub:edge}
-L'idée d'embarquer dans des bords dans une image
+L'idée d'embarquer dans les bords d'une image
repose sur le fait que les pixels de ceux-ci représentent déjà une
rupture de continuité entre pixels voisins.
Une faible modification de ceux-ci n'aurait donc pas un grand impact sur la qualité
au message $m$ et au nombre de bits disponibles pour cet embarquement.
Deux stratégies sont possibles dans STABYLO.
Dans la première, dite \emph{adaptative}, le taux d'embarquement
-(rapport entre le nombre de bits embarqués par rapport au nombre de pixels
+(rapport entre le nombre de bits embarqués et le nombre de pixels
modifiés) dépend du nombre de bits disponibles à l'issue de l'extraction
des pixels de bords. Si ce nombre de bits est inférieur au double de
la taille du message, celui-ci est découpé en plusieurs parties.
-La justification de ce rapport de 1 à 2 à donné ci dessous dans la partie STC.
+%La justification de ce rapport de 1 à 2 à donné ci dessous dans la partie STC.
Dans la seconde dite \emph{fixe}, ce taux est fixe et l'algorithme augmente
iterrativement la valeur de $T$ jusqu'à obtenir à nouveau deux fois plus de bits
de bords qu'il n'y en a dans le message.
STABYLO applique alors
par défaut l'algorithme STC~\cite{DBLP:journals/tifs/FillerJF11}
-pour ne modifier aussi peu que possible les bits parmi ceux dont il dispose.
+pour modifier aussi peu que possible les bits parmi ceux dont il dispose.
Dans le cas où c'est la stratégie adoptive qui est choisie, le paramètre
$\rho$ de cet algorithme vaut 1 pour chacun des bits.
Dans le cas contraire, la valeur de ce paramètre varie en
des étapes d'embarquement des schémas WOW/UNIWARD, HUGO, and STABYLO en
considérant des images de la taille $n \times n$ où $n$ varie entre
512 et 4096. L'axe des $y$ est exprimé selon une échelle logarithmique.
-Cette figure illustre bien le fait que le qualificatif de \og LOw cost\fg{}
+Cette figure illustre bien le qualificatif de \og LOw cost\fg{}
attribué à STABYLO.
\begin{figure}
\begin{center}
Comme dans le chapitre~\ref{chap:watermarking},
la base BOSS~\cite{Boss10} de 10,000 images (au format RAW, de taille $512\times 512$ en niveau de gris) a été à nouveau prise pour évaluer
le schéma face à une épreuve de stéganalyse.
-Pour des rapport entre le nombre de bits embarqués par
-rapport au nombre de pixels entre 1/2 et 1/9, le choix de la
+Pour des rapports entre le nombre de bits embarqués et le
+nombre de pixels entre 1/2 et 1/9, le choix de
la matrice dupliquée dans STC est celui énoncé dans les travaux de
Filler~\cite{FillerJF11}.